Organes: Leucémies aiguës
Argenx MAJ Il y a 4 ans

Étude ARGX-110-1601 : étude de phase 1-2 évaluant la sécurité, la tolérance et l'efficacité de l'ARGX-110 associés à de l'azacytidine chez des patients non traités ou nouvellement diagnostiqués ayant une leucémie myéloïde aiguë ou un syndrome myélodysplasique à risque élevé. [essai clos aux inclusions] La leucémie aiguë myéloblastique ou leucémie myéloïde aiguë est un cancer de la lignée myéloïde des leucocytes. Elle se caractérise par un envahissement médullaire de cellules immatures dû à un blocage de maturation des globules blancs dans la moelle osseuse qui va être responsable d'une insuffisance médullaire par écrasement des lignées normales. Cette forme de leucémie concerne 80 % des leucémies de l'adulte. Les syndromes myélodysplasiques forment un ensemble de maladies caractérisées par la production insuffisante de cellules sanguines matures saines par la moelle osseuse. Les cellules sanguines immatures, appelées blastes, ne fonctionnent pas correctement. Elles s’accumulent dans la moelle osseuse et le sang. Il y a donc moins de globules rouges, de globules blancs et de plaquettes sains. Le syndrome myélodysplasique dit " à haut risque " est marqué par une anémie, il peut évoluer vers une leucémie (de type "aiguë myéloblastique"), de façon progressive ou soudaine. Le traitement principal de nombreux types de leucémie est la chimiothérapie. La thérapie ciblée permet de traiter certains types de leucémie en intervenant au niveau précis du développement de la cellule tumorale. L’ARGX-110 est un anticorps monoclonal qui cible et neutralise sélectivement le CD70. La surexpression du CD70 a été documentée dans une variété de tumeurs solides et hématologiques, où il joue un rôle dans la prolifération tumorale et l’inactivation des défenses immunitaires. L'azacitidine a des effets antinéoplasiques, comprenant une cytotoxicité directe à l'encontre des cellules hématopoïétiques anormales de la moelle osseuse, une inhibition de la synthèse de l'ADN et de l'ARN, donc un arrêt de la croissance cellulaire et une restauration de la fonction des gènes suppresseurs de tumeurs. L’objectif de cette étude est d'évaluer la sécurité, la tolérance et l’efficacité de l'ARGX-110 associé à de l'azacytidine chez des patients non traités ou nouvellement diagnostiqués ayant une leucémie myéloïde aiguë ou un syndrome myélodysplasique à haut risque. L’étude comprendra 2 phases : Durant la 1re phase, les patients recevront de l’ARGX-110 à une dose qui sera régulièrement augmentée par afin de déterminer la dose la mieux adaptée pour la 2e phase, associé à de l'azacytidine. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Durant la 2e phase, les patients recevront de l’ARGX-110 à la dose la mieux adaptée déterminée lors de la 1re phase, associé à de l'azacytidine. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 18 mois après le début de l’étude.

Essai clos aux inclusions
Essai clos aux inclusions
Astellas Pharma MAJ Il y a 4 ans

Étude MORPHO : étude de phase 3 randomisée visant à évaluer l’efficacité du giltéritinib comme traitement d’entretien après une greffe allogénique chez des patients ayant une leucémie myéloïde aiguë avec FLT3/ITD. La leucémie myéloïde aiguë résulte de mutations acquises dans l’ADN d’une cellule de la moelle osseuse en développement. Cette cellule devient leucémique et se multiplie de façon incontrôlée, donnant naissance à des cellules que ne fonctionnent pas normalement. La leucémie myéloïde aiguë peut survenir à tout âge mais elle est davantage susceptible de se développer chez les adultes de plus de 60 ans ; c’est le type de leucémie aiguë le plus courant chez les adultes. L’altération génétique due à des duplications internes en tandem de FLT3 (FLT3/IDT) ou à des mutations dans son domaine kinase est considérée comme un biomarqueur de la leucémie myéloïde aiguë associé à un risque plus élevé de rechute de la maladie. Le giltéritinib est un inhibiteur sélectif du FLT3 qui bloque son activation constitutive chez les cellules leucémiques avec des altérations génétiques de FLT3. Le giltéritinib a montré un potentiel effet anticancéreux, qui résulte en une réduction de la survie et de la prolifération des cellules tumorales. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du giltéritinib comme traitement d’entretien après une greffe allogénique chez des patients ayant une leucémie myéloïde aiguë avec FLT3/ITD. Les patients auront une greffe de cellules souches hématopoïétiques, puis entre 30 et 90 jours après la greffe ils seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du premier groupe recevront du giltéritinib 1 fois par jour pendant 2 ans. Les patients du deuxième groupe recevront un placebo 1 fois par jour pendant 2 ans. Les patients seront suivis pendant 7 ans.

Essai ouvert aux inclusions

Étude GIMEMA-AML-14A: étude de phase 1-2, randomisée, évaluant la combinaison de la clofarabine et d’un traitement standard d’induction de la rémission, chez des patients adultes ayant une leucémie myéloïde de risque intermédiaire ou de mauvais risque, ou une myélodysplasie de haut risque. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions] L’objectif de cette étude est d’évaluer la tolérance, la sécurité d’emploi et l’activité préliminaire d’un traitement associant de la clofarabine à l'idarubicine et à la cytarabine, chez des patients adultes ayant une leucémie myéloïde de risque intermédiaire ou de haut risque, ou une myélodysplasie de haut risque. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes : Les patients du premier groupe recevront un traitement comprenant des doses croissantes de clofarabine, administré en perfusion intraveineuse pendant une heure, un jour sur deux, pendant dix jours, associé à de l'idarubicine en perfusion intraveineuse pendant cinq minutes, un jour sur deux pendant 5 jours, et de la cytarabine en perfusion intraveineuse continue de dix jours. Les patients du deuxième groupe recevront le même traitement que dans le premier groupe, mais les doses croissantes de clofarabine seront administrées en bolus de dix minutes, un jour sur deux, pendant dix jours. Dans le cadre de cette étude, différentes doses des traitements seront testées jusqu’à l’obtention de la dose la mieux adaptée. Les patients recevront un traitement de consolidation par cytarabine en perfusion intraveineuse pendant deux heures, toutes les douze heures au premier jour et au sixième jour et de l’idarubicine en perfusion intraveineuse pendant cinq minutes une fois par jour, au quatrième jour, au cinquième jour puis au sixième jour. Après la fin du traitement de l'étude, les patients seront suivis régulièrement pendant douze mois.

Essai clos aux inclusions

Etude Mylofrance 4 – ALFA140 : étude de phase 2-3, randomisée comparant le traitement par gemtuzumab ozogamicine (GO) en association avec la cytarabine au traitement standard par idarubicine en association avec la cytarabine chez des patients âgés de 65 ans à 80 ans et ayant une leucémie aiguë myéloïde de caryotype non défavorable. La leucémie aiguë myéloïde (LAM) est caractérisée par la présence de cellules tumorales anormales et immatures, appelées « blastes » qui envahissent la moelle osseuse. Celle-ci ne peut alors plus fonctionner correctement et assurer la production des cellules sanguines normales. Le traitement habituel de la LAM est une chimiothérapie administrée en 3 phases mais elle dépend de nombreux facteurs, notamment de l’âge et du sous-type de LAM. Malgré les avancées cliniques dans ce domaine chez les patients de moins de 60 ans, aucun nouveau médicament n’a été à ce jour enregistré pour le traitement des LAM du sujet âgé. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité d’un traitement par gemtuzumab ozogamicine (G0) avec de la cytarabine au traitement de référence chez des patients âgés de 65 à 80 ans et ayant une LAM. L’étude se déroulera en 3 phases de traitement : une phase d’induction, de rattrapage et de consolidation. Lors de la phase d’induction, les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du premier groupe recevront du GO par voie intraveineuse (IV) en 2h le 1er et le 4ème jour et de la cytarabine par voie IV en continue pendant la 1ère semaine de la cure. Les patients du deuxième groupe recevront de l’idarubicine par voie IV en 30 min du 1er au 3ème jour et de la cytarabine par voie IV en continue pendant la 1ère semaine de la cure. Lors de la phase de rattrapage, la réponse au traitement sera évaluée au plus tard après 1 mois et demi de traitement et les patients ayant une maladie réfractaire (c’est-à-dire résistante au traitement) pourront recevoir un traitement de rattrapage : Les patients du premier groupe recevront du GO par voie IV en 2h le 1er jour et de la cytarabine par voie IV en 2h le 1er, 3ème et 5ème jour de la cure. Les patients du deuxième groupe recevront de la cytarabine par voie IV en 2h le 1er, 3ème et 5ème jour de la cure. Les patients n’ayant pas obtenu de réponse complète ou partielle après 2 cures de traitement seront sortis de l’étude et traités selon le choix de l’investigateur. Lors de phase de consolidation, les patients en réponse complète ou partielle recevront 2 cures de consolidation : Les patients du premier groupe recevront une première cure de consolidation avec du GO par voie IV en 2h le 1er jour, de la cytarabine par voie IV en 2h le 1er, 3ème et 5ème jour et une deuxième cure de consolidation 45 jours après avec de la cytarabine par voie IV en 2h le 1er, 3ème et 5ème jour. Les patients du deuxième groupe recevront deux cures de consolidation espacées de 45 jours avec de la cytarabine par voie IV en 2h le 1er, 3ème et 5ème. Les patients seront suivis pendant 2 ans.

Essai ouvert aux inclusions

Etude APOLLO : étude randomisée de phase 3 visant à comparer un traitement à base de trioxyde d’arsenic, d’acide tout-trans rétinoïque et d’idarubicine à un traitement standard combinant l’acide tout-trans-rétinoïque et une polychimiothérapie à base d’antracyclines chez des patients ayant une leucémie aiguë promyélocytaire à haut risque, nouvellement diagnostiquée. La leucémie aiguë promyélocytaire (LAP) est un sous-type de leucémie aiguë myéloblastique (LAM) qui possède ses propres options de traitement. Il s’agit d’un cancer qui prend naissance dans les cellules souches du sang qui deviennent des cellules sanguines immatures et sont produites en grande quantité. Le but du traitement sera de détruire toutes ces cellules cancéreuses présentes dans le sang et la moelle osseuse. La prise en charge inclut un traitement d’induction, un traitement de consolidation puis un traitement de maintien. Le traitement standard d’induction comprend différents médicaments anticancéreux (polychimiothérapie) : l’acide tout-trans rétinoïque (ATRA), dérivé de la vitamine A, associé à d’autres agents de chimiothérapie comme l’idarubicine. L’objectif de cette étude est de comparer le traitement standard (ATRA + une polychimiothérapie à base d’antracyclines) et un traitement expérimental (trixoyde d’arsenic, ATRA et idarubicine) chez des patients ayant une LAP de haut risque nouvellement diagnostiquée. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du 1er groupe recevront une chimiothérapie d’induction comprenant de l’idarubicine pendant les 3 premiers jours, du trioxyde d’arsenic du 5ème au 28ème jour et de l’ATRA du 1er au 28ème jour. Puis, ils reçoivent une chimiothérapie de consolidation composée de trioxyde d’arsenic du 1er au 5ème jour, administré toutes les 8 semaines jusqu’à 4 cures et de l’ATRA les 2 premières semaines, administré tous les 4 semaines jusqu’à 7 cures. Les patients du 2ème groupe recevront une chimiothérapie d’induction composée d’idarubicine un jour sur 2 lors de la 1ère semaine et de l’ATRA du 1er au 28ème jour. Ils recevront une chimiothérapie de consolidation composée de 3 cures avec de l’idarubicine et de la cytarabine pendant les 4 premiers jours et de l’ATRA pendant les 2 premières semaines lors de la 1ère cure, du méthotrexate les 5 premiers jours et de l’ATRA pendant les 2 premières semaines lors la 2ème cure, de l’idarubicine le 1er jour, de la cytarabine pendant les 5 premiers jours et de l’ATRA les 2 premières semaines lors de la 3ème cure. Puis, les patients recevront une chimiothérapie de maintenance comprenant du 6-mercaptopurine tous les jours et du méthotrexate une fois par semaine. Ce traitement sera répété jusqu’à 7 cures puis suivi par 2 semaines d’ATRA. Les patients seront suivis sur 2 années et demie selon les procédures habituelles du centre.

Essai ouvert aux inclusions